Versant des larmes argentées,
J’ai compris qu’elle était vivante
Et faisait mine d’être figée.
Elle, d’habitude si souriante
Dans son cadre galbé,
Poussait une plainte lancinante
Dans un ciel pétrifié.
Les étoiles, d’abord indifférentes
A la douleur de l’astre éploré,
Se sont mises, touchantes,
A chanter pour le consoler.
Mais une peine effrayante
Tenaillait la lune esseulée,
Les violettes somnolentes
Sont montées pour la voiler.
Quand, par une ouverture béante,
L’âme de la lune s’est dissipée,
Un millier d’étoiles filantes,
Dans le firmament, se sont échappées.
Les journées suivantes,
Travaillant sans gaîté,
Par la perte de son amante
Le soleil semble bien affligé.
Pourtant, elle reste vivante
Mais en scrutant la suicidée,
Ce ne sont que tâches grisonnantes;
Restes de son visage passé.
Dans une espérance délirante,
Les étoiles m’ont confié,
Que le soleil la garde brillante
Dans l’espoir de la ressusciter.
1 commentaire:
Bonjour Mimi chat mouillé :) un très poème, heureuse de te voir enfin sur la toile pour que tu puisses nous faire partager tes écrits. Bonne continuation à toi l'Amie.
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