Ils courent les uns après les autres,
Les moutons volants,
Et doucement, ils se vautrent
Dans le ciel grisonnant.
Ils noircissent les uns après les autres,
Et le vent les y aidant,
Ils se blottissent les uns contre les autres
Et deviennent larmoyants.
Soudain, ils crachent du feu
Et poussent des rugissements
Et moi, en enfant peureux,
Je les admire, frissonnant.
Moi, qui les croyais candides,
Eux, d’habitude si blancs,
Sages comme menés par un guide
Au travers du firmament.
Moi, qui les croyais placides
Quand ils étaient filaments
Rosés et translucides
Pour un soleil évanescent.
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