jeudi 26 avril 2007

Automne



Il y a des jours où le plus doux des mets a l’amertume de l’automne des tristes années.


L’été évanescent ne nous laisse que l’espoir de le retrouver et des oripeaux de souvenirs pour s’accrocher.


La vigne vierge rougit à la venue du vent conquérant tandis que les feuilles agonisantes échevellent un arbre vieillissant.


L’air humecté, mouillant l’œil, nous ramène les premières pluies et nous rappelle les sombres nuits.


Un simulacre d’été s’en est allé !


Et mon cœur leurré ne retrouve que les vers pour le consoler.


La froidure arrive rampante et décidée à nous enfermer dans une longue nuit répétée, entrecoupée d’un jour pâle au soleil timoré ; nous rappelant que, jadis, sous un soleil flamboyant, la vie chantait.


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Peux pas poser de commentaires sur Méditerranéenne??!
Alors je le fait ici :
J'aime beaucoup la fin que tu donnes à tes poèmes au sujet un peu tristounet. Tu arrives à ramener un sourire, à nous rassurer après nous avoir emmener dans un spleen à la beaudelaire. Voilà c'est ça : du beaudelaire, en moins déprimant.