Elle n’était pas bien grande
Brune jusqu’au bout des doigts
Et toute en faconde
Elle rayonnait de joie
Jasmin de méditerranée
Epanouie dans son monde
Elle rayonnait de beauté
Bien plus loin qu’à la ronde
Passe passe les heures
Qu’on cueille les fruits de la rosée
La voilà qui chante en chœur
Avec le garçon qui l’a emportée
De cette douce rapine
Est né un beau figuier
Tant de branches et deux ondines
Qui illuminent la jetée
Un camaïeu de bonheur
Ils vécurent pendant des étés
Ils semèrent des fleurs
Par de là leur nichée
Le grand manitou rageur
Est un grand jaloux
Il n’aime pas les fleurs
Il préfère les cailloux
Il lança ses gargouilles
Sur leur conte de fées
Il les transforma en grenouilles
Et leurs jasmins en galets
Poséidon entendant leur peine
En son royaume les abrita
Il les changea en sirènes
Et au milieu des coraux les logea
C’est au bout de la jetée
Que j’entendis par une nuit papier
Cette nostalgique mélopée
Une sirène chantait un figuier
2 commentaires:
Félicitations
A la petite figue, souhaitons longue vie et bonheur
Figuier, Jasmin... oui, mais de gros cailloux entourent le foyer qu'un souffle de vent peut anéantir et façonnent le mur où figuier viendrait. Ne jetons pas la pierre aux galets.
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