dimanche 8 juillet 2007

Feu toi

Un poème pour tous ceux que j'aurais aimé connaître plus et ceux que j'aurais pu connaître mais que je ne rencontrerai jamais.
Surtout, une pensée pour ma grande tante qui vient de perdre un autre enfant et surtout à l'épouse et aux enfants de cet enfant.
Voici, un poème souvenir.


Depuis que tu nous a quitté ;

Le prince soleil s’est voilé.

Ses charmes, même à l’été,

Il a refusé de dévoiler.


La lune refuse de se lever

Et le vent triste, sa plainte lancée,

Fait pleurer le ciel. Ah ! si je pouvais

Faire taire la nature blessée.


Mais mon cœur est brisé,

Comment le rassembler ;

Moi, qui n’ai pu baiser

Tes joues au teint hâlé.


2 avril 2003


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2 commentaires:

Anonyme a dit…

la terre
où la plèbe anonyme est inhumée sans justice
où les enfants ne savent pas rire
où les sages se font rares
où les femmes ont une notice
où les vieux ne vivent plus au présent
où les nantis nient l'humanisme,
où les nantis sont immunisés
...
qu'il est dur d'y mourir

Strukmuch a dit…

Mais sur terre, il y a le soleil qui joue à se cacher derrière les nuages. Il y a ceux qu'on aime et qui nous aiment. Et plein d'autres choses qui donnent envie de vivre, d'exister et de ne pas vouloir décéder.