mercredi 10 octobre 2007

Onirisme réel

La réalité et le rêve ne se rencontrent jamais. Quand elle ferme les yeux, il se lève et quand il se lève, elle disparaît. Seulement, un soir, tourmentée par ce qu’on disait d’elle, la réalité se traînait. Elle écumait les bars sans se décider à se rentrer.

Le rêve, quant à lui, commençait sa tournée ; sur le dos de son hirondelle, il visitait les ensommeillés.

Au détour d’une ruelle, ils se croisèrent ; et quand il lui sourit, ses larmes cessèrent.

Ce soir là, de mémoire d’Homme, nul ne se souvient avoir rêvé ; certes, quelques rêveries, mais, nul véritable rêve ne fut recensé. Car loin, bien loin de là, un étrange couple enfantait un petit être inoffensif mélange de sourire et de cruauté, une pâte tendre dans un écrin fossile. Parfois simple aux confins de la naïveté ; il est onirisme et réel, tous deux à la fois emmêlés.

Certains ne veulent plus y croire, certains ne vivent que pour le rencontrer, certains le perdent dans leurs déboires, certains sont morts pour ne plus y penser.

Pourtant, une chose est certaine, ô mes amis qui vous reconnaîtrez, quand vous êtes happés par la bête humaine et que l’horizon vous semble trop pollué, amarrez vous donc à vos rêves et asseyez vous sur la réalité, laissez remonter la sève et, lui, le petit Espoir vous pousser.


Creative Commons License

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore

Anonyme a dit…

Juste que le titre ne me semble pas à la hauteur de la prose qui le suis. ;)

Strukmuch a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Strukmuch a dit…

euh, qu'as tu voulu exprimer par ton premier commentaire, "Encore"???

Quant au titre, vas y propose! Je sous-traite pour trouver un titre :-D

Anonyme a dit…

Ben encore un autre comme celui là!
Quand au titre....je ne crois pas que je serais à la hauteur. Suis nulle en prose moi!

Anonyme a dit…

je viens de voir que je suis toujours pas claire (hip), j'attend avec impatiente un autre poeme de ce genre.